Oh là là, mes chers amis passionnés de technologie et de sécurité numérique ! Imaginez un monde où nos données seraient totalement impénétrables, un rêve, n’est-ce pas ?

La cryptographie quantique promet justement de révolutionner notre façon de protéger l’information, en la rendant inviolable. Mais si la technologie avance à pas de géant, la législation, elle, suit son propre rythme, et ce n’est pas toujours simple de faire coïncider les deux.
Chaque pays tente d’y voir clair, entre innovation, souveraineté numérique et enjeux de cybersécurité, et croyez-moi, c’est un véritable casse-tête juridique !
Alors, quelles sont les règles du jeu aujourd’hui ? Plongeons ensemble dans ce labyrinthe pour démêler les fils des régulations nationales. On va découvrir ça en détail ensemble !
La valse réglementaire européenne : entre harmonisation et spécificités nationales
L’Union Européenne, un chef d’orchestre ambitieux mais prudent
Franchement, quand je pense à l’Europe et à la cryptographie quantique, j’imagine un immense chantier, un peu comme les travaux interminables sur le périphérique parisien, mais en version numérique !
L’Union Européenne est bien consciente des enjeux colossaux de cette technologie. Elle se positionne pour être un acteur majeur, non seulement en matière de recherche et développement avec des initiatives comme le Quantum Flagship, mais aussi en termes de régulation.
L’idée est de créer un cadre commun, une sorte de “boîte à outils” juridique qui permettrait à tous les États membres d’avancer de manière coordonnée, sans créer de disparités trop grandes qui pourraient freiner l’innovation ou, pire, créer des failles de sécurité.
Mais bon, vous savez comment c’est, chaque pays a ses propres sensibilités, ses lobbys, ses priorités. Il y a toujours cette tension entre la volonté d’harmonisation et le désir de conserver une certaine souveraineté nationale sur des sujets aussi sensibles que la sécurité des données.
Pour l’instant, on observe beaucoup de discussions et de rapports d’experts, mais les textes concrets qui façonneront notre futur numérique quantique européen se font encore attendre.
Il faudra être patients, mes amis, très patients ! C’est un peu comme attendre la livraison d’un colis pendant les grèves, on sait que ça va arriver, mais on ne sait jamais quand.
La France, pionnière ou suiveuse ? Mes observations sur notre hexagone
En tant que Française, je suis toujours fascinée par la façon dont notre pays aborde les nouvelles technologies. En matière de cryptographie quantique, la France, à travers l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) notamment, montre un intérêt certain et une volonté de se positionner.
J’ai eu l’occasion de lire plusieurs de leurs analyses, et je dois dire qu’ils sont très pointus sur le sujet. On sent une prise de conscience forte des risques potentiels liés à l’avènement de l’ordinateur quantique et de la nécessité de protéger nos infrastructures critiques.
Cependant, si la recherche est très active dans nos laboratoires, la mise en place d’un cadre législatif spécifique à la cryptographie quantique me semble encore en gestation.
Pour l’instant, on s’appuie beaucoup sur les cadres existants pour la cybersécurité en général, comme le RGPD pour la protection des données personnelles, qui, soyons honnêtes, n’a pas été conçu avec les réalités quantiques en tête.
Mon petit doigt me dit que nous allons devoir rapidement adapter notre arsenal juridique pour ne pas nous retrouver dépassés. C’est un peu comme essayer de fixer un problème de plomberie du 21e siècle avec des outils du 19e, ça peut fonctionner un temps, mais ce n’est pas idéal.
J’espère que nos décideurs agiront vite !
Les États-Unis et la Chine : une course effrénée à la suprématie quantique
L’approche américaine : entre pragmatisme et impératifs de sécurité nationale
Aux États-Unis, la question de la cryptographie quantique est avant tout une affaire de sécurité nationale, c’est ce que je constate personnellement en suivant l’actualité là-bas.
Le gouvernement américain, notamment via le NIST (National Institute of Standards and Technology), a pris une longueur d’avance en lançant un processus de standardisation pour la cryptographie post-quantique, et ce, bien avant que beaucoup d’autres pays ne s’y penchent sérieusement.
C’est très pragmatique comme démarche : plutôt que d’attendre l’ordinateur quantique “tueur” pour réagir, ils anticipent et préparent la transition. Leurs régulations sont souvent moins “macro” et plus orientées vers des directives spécifiques pour les agences fédérales et les industries de défense.
Ce qui est intéressant, c’est cette combinaison d’innovation technologique poussée par le secteur privé et de régulation gouvernementale qui vise à protéger les infrastructures vitales.
Ils savent que la course est lancée, et ils ne veulent absolument pas être en reste. J’ai l’impression qu’ils sont dans une logique de “on invente, on standardise, et on protège”, un peu comme des cow-boys du numérique, toujours prêts à dégainer leur nouvelle technologie pour défendre leurs intérêts.
Cette approche, bien que parfois critiquée pour son unilatéralisme, a le mérite d’être très proactive.
La Chine, un acteur majeur avec une vision stratégique à long terme
La Chine, quant à elle, c’est une tout autre histoire. Quand on parle de quantique avec des collègues qui suivent le dossier chinois, on sent une véritable ambition, presque une obsession.
Le gouvernement chinois a investi massivement dans la recherche en cryptographie quantique, et les résultats sont là : ils ont réalisé des avancées spectaculaires, notamment en matière de communications quantiques par satellite.
Leur approche est très centralisée et intégrée à une stratégie nationale de développement technologique et de souveraineté numérique. Les régulations, bien que moins transparentes que celles des pays occidentaux, sont intrinsèquement liées à cette vision stratégique.
L’objectif est clair : dominer le paysage quantique mondial, à la fois technologiquement et, par extension, sécuritairement. Ce n’est pas seulement une question de protection des données, c’est aussi un enjeu de puissance géopolitique.
Les entreprises chinoises sont fortement incitées, voire contraintes, à adopter les technologies et standards nationaux. J’ai le sentiment qu’ils voient la cryptographie quantique comme une pièce maîtresse de leur “muraille numérique”, un rempart impénétrable pour leurs informations et une source d’influence majeure à l’échelle planétaire.
C’est une stratégie de conquête silencieuse, mais incroyablement efficace, et ils ne reculeront devant rien pour atteindre leurs objectifs.
Protéger l’information, oui, mais comment ? Les dilemmes de la souveraineté numérique
Le casse-tête de l’exportation et de l’importation de technologies quantiques
Ah, le grand dilemme de la souveraineté numérique ! C’est un sujet qui me passionne et me donne parfois quelques cheveux blancs. Imaginez un instant : vous avez développé une technologie quantique de pointe, quelque chose qui pourrait rendre nos communications invulnérables.
C’est génial, n’est-ce pas ? Mais là où le bât blesse, c’est la régulation de son exportation ou de son importation. Chaque pays veut protéger ses propres innovations et empêcher que des technologies sensibles ne tombent entre de “mauvaises mains”, ce qui est compréhensible.
Sauf que la cryptographie quantique est une science globale, les chercheurs collaborent au-delà des frontières, et les chaînes d’approvisionnement pour les composants sont mondialisées.
Comment faire pour concilier la nécessité de protéger notre savoir-faire national avec la réalité d’un monde interconnecté ? C’est un vrai parcours du combattant pour les entreprises et les laboratoires.
J’ai déjà vu des projets ralenties, voire stoppés, à cause de ces questions d’exportation. Cela peut freiner l’innovation et la diffusion de solutions de sécurité cruciales.
Il faut trouver un équilibre délicat, un peu comme marcher sur un fil tendu, entre l’ouverture et la prudence.
Quand la loi rencontre le secret-défense : les régulations spécifiques
Parlons un instant des régulations qui touchent directement au secret-défense. C’est une facette de la cryptographie quantique qui me paraît absolument cruciale.
Certains pays, dont le nôtre, ont des lois très strictes concernant l’utilisation des technologies cryptographiques à des fins militaires ou de renseignement.
Avec l’avènement du quantique, ces régulations vont devenir encore plus complexes. Qui a le droit de développer ces technologies ? Qui peut les utiliser ?
Comment s’assurer qu’elles ne soient pas détournées ? On entre dans un domaine où la ligne entre la recherche civile et les applications militaires peut être très fine.
J’ai le sentiment que les gouvernements devront être extrêmement vigilants et mettre en place des cadres très clairs pour éviter tout dérapage. C’est une question de confiance nationale et internationale.
La cryptographie quantique n’est pas juste une question de “bits et de qubits”, c’est aussi un enjeu de pouvoir, de surveillance et de défense. Et pour nous, simples citoyens, il est important de comprendre que derrière ces avancées technologiques se cachent des enjeux qui touchent directement à notre sécurité collective.
Les enjeux de la standardisation : la clé d’un avenir quantique sécurisé ?
Le rôle crucial des organismes de normalisation comme le NIST
Si je devais désigner un “héros silencieux” de la transition vers la cryptographie post-quantique, ce serait sans aucun doute les organismes de normalisation comme le NIST aux États-Unis.
Leur travail est absolument fondamental, même s’il est souvent méconnu du grand public. Imaginez un monde où chaque entreprise, chaque gouvernement utiliserait sa propre méthode de chiffrement quantique.
Ce serait le chaos total ! Des incompatibilités partout, des brèches de sécurité à gogo, un cauchemar pour l’interopérabilité. C’est pourquoi la standardisation est essentielle.
Le NIST a lancé un processus rigoureux et ouvert, impliquant des experts du monde entier, pour sélectionner les algorithmes de cryptographie post-quantique qui remplaceront nos méthodes actuelles, vulnérables aux futurs ordinateurs quantiques.
C’est un travail de longue haleine, méticuleux, et j’admire leur détermination. Sans ces standards, l’adoption de la cryptographie quantique serait un véritable serpent de mer, nous laissant exposés pendant des années.

C’est une étape non seulement technique, mais aussi stratégique pour la sécurité numérique globale.
L’importance de l’interopérabilité et des certifications
L’interopérabilité, c’est le maître-mot quand on parle de nouvelles technologies. Quand j’installe une nouvelle application sur mon téléphone, j’espère qu’elle va fonctionner sans problème avec mon système d’exploitation et mes autres applications, n’est-ce pas ?
C’est la même chose, mais en mille fois plus complexe, pour la cryptographie quantique. Pour que ces nouvelles solutions de sécurité soient efficaces, elles doivent pouvoir “parler” entre elles, être compatibles avec les infrastructures existantes et, surtout, être certifiées.
Les certifications sont notre garantie que ces systèmes ont été testés, qu’ils respectent des normes de sécurité rigoureuses et qu’ils sont fiables. Imaginez si une entreprise achetait une solution de cryptographie quantique hors de prix, pour se rendre compte qu’elle n’est pas compatible avec ses systèmes existants, ou pire, qu’elle contient des failles.
Ce serait la catastrophe ! C’est pourquoi, en tant qu’utilisateurs et professionnels, nous devons exiger que les produits et services de cryptographie quantique soient clairement certifiés par des autorités reconnues.
C’est une question de confiance et de pérennité pour notre avenir numérique.
Les défis de l’adoption : formation, coût et acceptation
Sensibiliser et former : un enjeu humain avant tout
Alors, après avoir parlé de toutes ces merveilles technologiques et de ces lois complexes, je me dis qu’il y a un point souvent oublié mais tellement crucial : l’humain !
La cryptographie quantique, c’est génial, mais si personne ne comprend comment ça fonctionne ou pourquoi c’est important, à quoi bon ? J’ai remarqué, dans mes échanges avec des professionnels de tous horizons, que beaucoup sont encore dans le flou total sur ce que la révolution quantique implique pour eux.
Il est impératif de mettre en place des programmes de sensibilisation et de formation massifs. Il ne s’agit pas de transformer tout le monde en expert en physique quantique, non, mais de donner les clés pour comprendre les risques et les opportunités.
Les entreprises doivent investir dans la formation de leurs équipes IT, les universités doivent adapter leurs cursus, et même le grand public devrait avoir accès à des informations claires et concises.
C’est un peu comme apprendre une nouvelle langue, il faut de la patience, de la pédagogie, et surtout l’envie de s’y mettre. Si nous ne formons pas les gens, toutes les plus belles lois et technologies du monde resteront lettre morte.
Le coût de la transition : un frein à l’innovation ?
Parlons argent, car c’est souvent le nerf de la guerre. Mettre en place des solutions de cryptographie quantique, ou même post-quantique, ça coûte un bras, voire les deux !
Changer toute une infrastructure de sécurité, c’est un investissement colossal pour les entreprises, surtout les PME. On parle de matériel spécifique, de logiciels adaptés, de nouvelles expertises…
Je suis persuadée que le coût de la transition sera un facteur limitant pour l’adoption généralisée. Les gouvernements et l’Union Européenne devront mettre en place des aides, des subventions, des incitations fiscales pour accompagner cette mutation.
Sinon, on va créer une fracture numérique encore plus grande entre ceux qui peuvent se permettre d’investir dans la sécurité quantique et ceux qui ne le peuvent pas, les laissant vulnérables.
C’est un vrai défi économique, et il faudra une vision à long terme pour s’assurer que cette protection de pointe soit accessible au plus grand nombre.
On ne peut pas juste dire “la cryptographie quantique est là, débrouillez-vous !”.
Anticiper l’avenir : vers des cadres réglementaires agiles et évolutifs
Les “bac à sable réglementaires” : expérimenter pour mieux légiférer
J’ai toujours été une fervente partisane de l’expérimentation, et en matière de régulation de technologies aussi disruptives que la cryptographie quantique, c’est encore plus vrai !
L’idée des “bacs à sable réglementaires” (regulatory sandboxes en anglais), c’est de permettre aux entreprises d’expérimenter de nouvelles technologies dans un environnement contrôlé, avec une législation assouplie et sous la supervision des autorités.
Cela offre une opportunité incroyable de comprendre les implications réelles des innovations avant de figer des lois qui pourraient devenir obsolètes avant même d’être pleinement appliquées.
J’ai eu l’occasion de voir des initiatives similaires dans le domaine de la FinTech, et ça a prouvé son efficacité. Pour le quantique, c’est une approche que je soutiens à 100%.
Cela permettrait à la France et à l’Europe de rester compétitives, d’attirer les talents et d’innover sans se heurter à un mur législatif dès le départ.
C’est une démarche d’apprentissage mutuel entre les régulateurs et les innovateurs, ce qui est, à mon avis, la clé d’une législation pertinente et durable.
La nécessité d’une collaboration internationale renforcée
Enfin, et c’est peut-être le point le plus important à mes yeux, la cryptographie quantique est un défi global qui ne connaît pas de frontières. Un cybercriminel ou un État malveillant n’attend pas sagement à la douane pour s’attaquer à nos systèmes !
C’est pourquoi une collaboration internationale renforcée est non seulement souhaitable, mais absolument indispensable. On ne peut pas avoir des régulations disparates qui créent des failles géographiques.
Il faut des accords internationaux, des partages de bonnes pratiques, des efforts concertés pour harmoniser les standards et les lois, du moins sur les principes fondamentaux.
L’UE, les États-Unis, la Chine, et tous les autres acteurs majeurs doivent s’asseoir autour de la table et discuter sérieusement de ces enjeux. J’ai un peu l’impression que nous sommes tous sur le même bateau face à cette vague quantique, et si nous ne ramons pas dans la même direction, nous risquons de chavirer.
C’est un appel à l’unité, à la coopération, pour construire un avenir numérique sécurisé pour tous.
| Pays/Région | Approche Générale de la Régulation Quantique | Exemples d’Initiatives/Lois Clés |
|---|---|---|
| Union Européenne | Vise une harmonisation via des cadres communs, forte emphasis sur la protection des données (RGPD) et la souveraineté numérique. | Quantum Flagship (investissement R&D), discussions sur les standards de cybersécurité post-quantique, rôle de l’ENISA. |
| France | Intérêt marqué et recherche active (ANSSI), s’appuie sur le cadre existant de cybersécurité mais reconnaît la nécessité d’adaptations futures. | Plans quantiques nationaux, travail de l’ANSSI sur la cryptographie post-quantique, soutien à la recherche. |
| États-Unis | Approche proactive et axée sur la sécurité nationale, standardisation rapide des algorithmes post-quantiques par le NIST. | Processus de sélection des algorithmes post-quantiques du NIST, National Quantum Initiative Act (investissements massifs). |
| Chine | Stratégie nationale centralisée et massivement investie, visant la suprématie technologique et la souveraineté numérique complète. | Développement avancé des communications quantiques par satellite (Micius), fortes incitations à l’adoption de technologies nationales. |
글을 마치며
Voilà, mes chers amis, notre exploration des méandres de la régulation de la cryptographie quantique touche à sa fin ! J’espère que ce voyage a été aussi instructif pour vous qu’il l’a été pour moi. On le voit bien, l’équilibre est précaire entre l’innovation fulgurante et la nécessité de bâtir des cadres juridiques solides et adaptatifs. Chaque pays, à sa manière, tente de relever ce défi colossal, mais une chose est certaine : la collaboration internationale sera la clé d’un avenir numérique véritablement sécurisé et souverain pour nous tous. C’est un sujet passionnant qui continuera d’évoluer à toute vitesse, et je suis impatiente de voir ce que l’avenir nous réserve !
알아두면 쓸모 있는 정보
1. Gardez un œil sur le NIST : Si vous travaillez dans la tech ou la cybersécurité, suivez attentivement les avancées du NIST concernant les algorithmes post-quantiques. Leurs standards deviendront la norme mondiale.
2. Formez-vous, ou faites former vos équipes : La cryptographie quantique n’est plus de la science-fiction. Comprendre ses fondamentaux et ses implications est crucial pour anticiper les défis de sécurité de demain.
3. Pensez interopérabilité dès maintenant : Lors de vos choix technologiques, privilégiez les solutions conçues pour être flexibles et compatibles avec les futurs standards quantiques afin d’éviter de coûteuses refontes.
4. Soutenez la recherche française et européenne : En encourageant les initiatives locales dans le quantique, vous contribuez à notre souveraineté numérique et à la création d’emplois hautement qualifiés sur notre territoire.
5. Discutez-en autour de vous : La sensibilisation est le premier pas vers une meilleure préparation. Parlez de la cryptographie quantique à vos collègues, amis, et même à votre famille, car elle nous concerne tous !
중요 사항 정리
La transition vers l’ère de la cryptographie post-quantique est un marathon, pas un sprint, et la régulation est sans aucun doute l’un des obstacles les plus complexes. J’ai eu l’occasion de le voir, notamment en discutant avec des experts du domaine, la législation peine à suivre le rythme effréné de l’innovation. En Europe, on observe une volonté d’harmonisation, portée par des initiatives ambitieuses, mais qui se heurte souvent aux spécificités et aux préoccupations de souveraineté de chaque État membre, comme c’est le cas chez nous en France, où l’ANSSI joue un rôle prépondérant dans l’analyse et la veille. Aux États-Unis, c’est une course à la sécurité nationale avec un NIST très proactif dans la standardisation, tandis que la Chine déploie une stratégie centralisée et massive pour asseoir sa suprématie. Ce que j’en retiens, c’est que ces dynamiques géopolitiques complexes rendent l’exportation et l’importation de ces technologies délicates, soulevant des questions de secret-défense cruciales.
Le rôle des organismes de normalisation est absolument fondamental pour assurer l’interopérabilité et la fiabilité des futures solutions. Sans des standards clairs et des certifications reconnues, l’adoption serait chaotique et l’on risquerait de créer de nouvelles failles de sécurité. J’ai personnellement expérimenté à quel point le coût de cette transition, ainsi que le besoin criant de formation et de sensibilisation, peuvent être des freins majeurs. Il est impératif que les gouvernements et les entreprises investissent massivement dans l’éducation et l’accompagnement pour que personne ne soit laissé pour compte face à cette révolution. Enfin, la nécessité d’une collaboration internationale renforcée est une évidence, car la menace est globale. Nous devons construire ensemble des cadres réglementaires agiles, pourquoi pas via des “bacs à sable réglementaires”, pour expérimenter et légiférer de manière pertinente, assurant ainsi un avenir numérique sécurisé pour tous, sans exception. C’est un challenge colossal, mais je suis optimiste quant à notre capacité à le relever collectivement.
Questions Fréquemment Posées (FAQ) 📖
Q: 1: Mais, au juste, c’est quoi cette “cryptographie quantique” dont tout le monde parle, et en quoi est-ce différent de la cryptographie “classique” que l’on utilise déjà ?A1: Ah, excellente question ! Quand j’ai commencé à m’y intéresser, c’était un peu abstrait pour moi aussi, je l’avoue. En gros, la cryptographie classique, celle qui protège nos e-mails, nos transactions bancaires, tout ça, repose sur des problèmes mathématiques hyper complexes. On parie que même les supercalculateurs mettraient des années à les résoudre pour casser nos codes. Mais voilà, l’ordinateur quantique pointe le bout de son nez, et il a la capacité de résoudre ces problèmes à une vitesse fulgurante grâce à des algorithmes comme celui de Shor, rendant nos protections actuelles obsolètes en un clin d’œil.La cryptographie quantique, elle, c’est une toute autre bête ! Elle n’utilise pas des maths super dures, mais carrément les lois de la physique quantique, celles qui régissent le comportement des particules comme les photons. Imaginez : elle exploite des phénomènes un peu dingues comme la superposition (une particule peut être dans plusieurs états à la fois) et l’intrication (deux particules sont liées, peu importe la distance, et si l’une bouge, l’autre réagit instantanément). Le truc génial, c’est que si quelqu’un tente d’espionner une communication protégée par la cryptographie quantique, ça perturbe l’état quantique des particules, et on le détecte immédiatement ! C’est comme si la clé de sécurité s’autodétruisait si quelqu’un essaie de la copier. C’est ce qu’on appelle la distribution quantique de clé (QKD). Personnellement, je trouve ça fascinant, car la sécurité n’est plus basée sur une “difficulté de calcul” mais sur des “lois de la nature” inviolables. En revanche, il ne faut pas la confondre avec la cryptographie post-quantique, qui, elle, est plutôt une évolution de nos algorithmes classiques pour résister aux futures attaques quantiques, et peut être déployée sur nos ordinateurs actuels. Souvent, les deux approches sont d’ailleurs combinées pour une sécurité optimale.Q2: Pourquoi est-ce si compliqué de mettre en place une législation cohérente autour de la cryptographie quantique ? Les gouvernements ne devraient-ils pas juste agir vite ?A2: Oh là là, si seulement c’était aussi simple de claquer des doigts et d’avoir une législation prête à l’emploi ! J’ai personnellement constaté à quel point la technologie, surtout celle qui bouge aussi vite que le quantique, met nos législateurs à rude épreuve. Le principal défi, mes amis, c’est que cette technologie est encore en plein développement, et c’est difficile de réguler quelque chose qui est en constante évolution et dont on ne maîtrise pas encore toutes les implications.En plus, il y a des enjeux colossaux derrière tout ça : la souveraineté numérique des nations, la protection des données sensibles, la sécurité des infrastructures critiques (imaginez nos banques, nos réseaux électriques !). Chaque pays a ses propres priorités et sa propre vision stratégique, ce qui rend l’harmonisation internationale vraiment complexe. Sans oublier qu’il faut un équilibre délicat entre encourager l’innovation (on ne veut pas freiner les chercheurs et les entreprises !) et assurer une sécurité maximale. L’Europe, par exemple, a émis des recommandations pour une approche harmonisée et la France, avec son Plan Quantique, investit massivement dans le domaine, tout en reconnaissant qu’une collaboration étroite entre le public et le privé est essentielle. L’ANSSI, en France, a même publié des recommandations pour guider la transition vers le post-quantique. C’est un vrai travail de funambule, car il s’agit d’anticiper une menace future tout en s’adaptant à un présent qui bouge déjà très vite !Q3: Concrètement, quels sont les pays qui montrent l’exemple en matière de régulation ou de préparation à l’ère quantique, et qu’est-ce que cela signifie pour nous, citoyens ou entreprises ?A3: C’est une question super pertinente, car ça nous donne une idée de ce qui nous attend ! D’après mon expérience et ce que je vois passer, plusieurs acteurs mondiaux se distinguent. Les États-Unis, par exemple, sont très actifs. Le président Biden a signé en 2022 le “Quantum Computing Cybersecurity Preparedness Act”, une loi qui pousse les agences fédérales à adopter des technologies post-quantiques. Cela montre une volonté forte d’adapter leurs infrastructures gouvernementales.L’Union européenne, de son côté, œuvre pour une approche coordonnée. En 2024, la Commission européenne a publié des recommandations pour harmoniser la transition vers la cryptographie post-quantique entre les États membres. La France n’est pas en reste ! Avec son Plan Quantique national et des initiatives comme le consortium
R: ESQUE, elle mise sur la collaboration public-privé pour développer des solutions souveraines de chiffrement post-quantique. Des régulations européennes comme DORA et NIS2 exigent même des organisations qu’elles se préparent dès maintenant à cette transition.
Pour nous, citoyens et entreprises, cela signifie qu’il est crucial de ne pas rester les bras croisés ! Les experts estiment qu’il faudra entre cinq et dix ans pour que l’informatique quantique devienne une menace concrète pour nos systèmes actuels.
Pour les entreprises, l’urgence est de commencer à évaluer leurs infrastructures, d’adopter une approche “crypto-agile” pour pouvoir changer d’algorithmes rapidement, et de se pencher sur les solutions hybrides qui combinent le meilleur des deux mondes.
Pour les particuliers, c’est un rappel que nos données d’aujourd’hui, même chiffrées, pourraient être vulnérables à l’avenir si elles sont capturées et stockées par des acteurs malveillants.
C’est pour ça qu’il est impératif d’anticiper et de soutenir ces efforts pour un avenir numérique sécurisé.






